Test de l'écran VX2475SMHL-4K, 24 pouces et 4K

Le terme 4K est aujourd’hui utilisé à tout bout de champ par les enseignes commerciales et autres fabricants de matériel vidéo. Avant de se lancer dans le test de cet l’écran, je vous propose de mettre quelques petites choses au clair avec cette fameuse 4K.

Dans l’appellation des résolutions utilisées dans le cinéma, nos télévisions, nos écrans d’ordinateurs et même nos téléphones, le nombre de pixels est abusivement mis en avant pour faire vendre plus.

Le 1080P, plus communémdient appelé full HD, est aujourd’hui arrivé à son apogée. Un standard que l’on retrouve chez les consommateurs que nous sommes.
Le “K” souvent utilisé dans les résolutions justifie 1000 unités de pixels (au moins) de la largueur de l’image. Ce qui nous donne en détails ceci :

  • 1K = 1920 x 1080 (16:9) 
  • 2K = 2048 x 1080 (17:9) 
  • UHD = 3840 x 2160 (16:9)
  • 4K = 4 096 × 2 160 (17:9) 
  • 5K = 5120 x 2880 (16:9) 

Dans ta face, la résolution UHD n’est PAS la résolution 4K okay ???

Et bim ! Dans ta face, la résolution UHD n’est PAS la résolution 4K, mon titre est volontairement “putaclik” comme on dit dans le milieu racoleur du web. Malheureusement, une certaine standardisation s’est mis en place au fil des ans, et on parle aujourd’hui d’Ultra Haute Définition 4K pour parler en fait d’UHD.

Passons à l’écran

Ceci étant dit, nous pouvons passer au test de l’écran ViewSonic, un bel écran Ultra Haute Définition puisque sa résolution native est le 3840 x 2160 ;)

Sur mon bureau, j’ai deux écrans full HD comme vous le savez et je souhaitais passer au double UHD/4K dés que mes finances le permettraient. Quand j’avais testé sur Mac, j’étais vraiment sur le cul, surtout avec un écran 27 pouces (du 5K pour le coup), c’était parfait. Après le test de cet écran ViewSonic ,j’ai un peu revu ma copie sur l’UHD, je m’explique.

Les caractéristiques

Coté technique, le ViewSonic VX2475SMHL-4K possède des caractéristiques bigrement sexy :

  • Une couverture sRGB à 100%, 
  • Un temps de réponse de 2 ms et 
  • Un rapport de contraste dynamique de 120M:1
  • Une dalle PLS à technologie SuperClear® avec de véritables couleurs 8 bits
  • Un grand angle de vision à 178°

Jusque là, pas de problème, on frôle même le sans faute franchement. Petit bémol cependant sur le design externe du moniteur qui parait un peu bas de gamme. Les bords sont abusivement larges pour ce type d’écran et la matière utilisée, du plastique, ne respire pas la qualité. Des choix qui ne sont pas judicieux pour un appareil à 485€ tout de même.

La 4K sur Windows

Pour profiter de l’UHD 4K, il vous faudra non seulement une bonne carte graphique (Une GeForce Série 900 minimum je dirais) mais surtout une bonne bande passante pour avoir une belle fluidité d’affichage.

J’ai testé le moniteur sur un câblage Display Port (il faut la version 1.2 ou plus pour faire au moins de l’UHD en 60Hz). Windows 10 et NVidia (AMD aussi plus les plus rebelles d’entre vous) gèrent évidemment ce type de résolution sans soucis néanmoins, nous parlons ici d’une dalle de 24 pouces je le répète.

L’UHD sur une surface aussi petite est beaucoup trop juste à mon sens pour y voir correctement dans Windows sans s’approcher à 10 cm de l’écran. Obligé de baisser la résolution ou d’augmenter la taille de la font comme le propose le système d’exploitation d’emblée après le branchement de l’écran.
C’est judicieux en effet, les fenêtres ainsi que leurs contenus reprennent une taille acceptable (150% d’agrandissement) ou presque…

La plupart des logiciels ne gère pas ce type de modification d’interface. On se retrouve avec des fonts coupé, des boutons qui se chevauchent, des onglets sur lesquels on ne peut pas cliquer…

Le pire étant la suite Adobe. Photoshop, Première Pro ou encore After Effect qui ont leur propre framework d’UI, qui ne se base pas sur celui proposé par Windows (les Forms ou le WPF). Impossible d’agrandir leurs interfaces respectives sans bricoler la base de registre…

Pourtant, quand cela fonctionne, par exemple sur la suite Office, c’est juste superbe, le nombre de DPI étant doublé par rapport à celui d’un écran full HD de même dimension, la finesse de la font est juste hallucinante, plus précise et plus propre. Forcement, on y prend vite goût et il devient difficile de redevenir en arrière.

J’ai comparé ça à mon passage de l’iPhone 3GS à iPhone 5 (changement de DPI également). 

Du côté de la vidéo

De nos jours, les sources 4K se multiplient : Caméra UHD, GoPro, Youtube, NetFlix… J‘ai pour l’occasion testé tout ça, et bordel que c’est beau…
Franchement, c’est à partir de là que j’ai eu envie de basculer définitivement en UHD. Je vous invite d’ailleurs à jeter un œil sur ce type de vidéos UHD Youtube en magasin ou dans un Apple Store si vous n’êtes encore équipés : 

Netflix a son petit panel de séries proposant de l’UHD, cependant pour pouvoir les visionner, il vous faudra une connexion de 25 megabits par secondes, autant vous dire que la connexion de ma campagne sudiste n’a pu valider ces prérogatives…

Le rendu GoPro Hero 4 quant à lui, est tout aussi somptueux sa mère, la race de sa grand mère ! De plus, les vidéos que j’ai maté étaient particulièrement bien exposées, de fait l’image est ressortie avec une excellente restitution des couleurs. La dalle PLS est vraiment impressionnante.

Un écran fait pour le jeu

La majorité des jeux récents (sortie il y a moins de 2 ans je dirais) supporte l’Ultra Haute définition, de ce fait j’ai réalisé quelques tests sur plusieurs titres du moment.

Tout d’abord, le tout fraîchement sorti DiRT Rally. Ses environnements sont vastes et réalistes comme je vous avais déjà montré ici. J’étais déjà impressionné par le travail réalisé par Codemaster en full HD calssique mais alors en 4K…
Le moteur semble super optimisé et ne souffre d’aucun ralentissement avec ma 970r, 30 images par seconde sans aucun problème.

Pour jouer à GTAV en 4K à 30i/s c’est une autre histoire, il vous faudra coupler un minimum de trois GTX 980 d’après ce que j’ai lu sur le web et ce n’est pas mon cas à mon grand regret :)
J’ai à peine monté la résolution du jeu que mon imprimante a automatiquement sortie une plainte écrite pour coups et blessures venant de mon PC…
Je savais que le moteur de jeu n’était pas vraiment optimisé, et bien là au moins je l’ai constaté…

Les détails les plus infimes se dévoilent, la profondeur de champ est encore plus riche de détails, on redécouvre le jeu. 

Pour en revenir sur une note positive, j’ai essayé de propulsé le copain Geralt de Riv (The Witcher 3) en UHD et le bougre s’en sort vraiment très bien. Le jeu étant déjà le plus beau de tout ce qui existe sur l’univers vidéoludique connu en 1080P, en UHD ça dépasse l’entendement. Les détails les plus infimes se dévoilent, la profondeur de champ est encore plus riche de détails, on redécouvre le jeu. Vous trouvez certainement que j’exagère, et pourtant…

Avec un temps de réponse de 2ms, une dalle IPS quasi-parfaite, le ViewSonic VX2475SMHL-4K offre ce qu’il y a de mieux en terme de réactivité pour tout gamer qui se respecte. Même chose du côté des retouches d’images et autres créations graphiques que j’ai pu tester. Il remplit parfaitement le rôle qui lui a été donné avec une couvertures de couleurs impressionnantes et un contraste clairement haut de gamme.

Irréprochable dans son rendu et sa réactivité, cet écran est une belle entrée en matière pour le jeu et la vidéo en Ultra Haute Définition. Cependant la dalle de l’écran me parait un peu trop petite pour ce type de résolution. A mon sens, il faudra se tourner vers un écran possédant une diagonale d’au moins 27 pouces pour profiter pleinement de l’espace de l’UHD ou pourquoi pas, de la vraie 4K ;)

L’écran est disponible à 485€ sur Amazon à l’heure où je vous parle.

2 réflexions sur « Test de l'écran VX2475SMHL-4K, 24 pouces et 4K »

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