Comme je vous l’expliquais dans ce précédent article, cela faisait un bon moment que je n’avais pas parcouru l’univers d’un Dragon Quest. S’éloignant des principes de la série originale, DQH s’adonne à un tout autre style, plus accès sur l’action et un peu moins sur le narratif…
Sans vous spoiler l’histoire, qui reste tout de même très sommaire dans le jeu, vous commencez votre aventure dans la peau de deux gardes au service du roi du monde dans lequel vous plonge le jeu. Vous arrivez au moment où les hommes et les monstres vivent en parfaite harmonie dans le meilleur des mondes.
Heureusement malheureusement, un sorcier les retourne contre les humains d’un coup de baguette magique et c’est à vous d’assurer le steak.
Il va s’en suive un didacticiel, un peu trop longuet à mon goût, pour vous mettre dans le bain et à vous le débroussaillage de vilains petits monstres mignonnets.
Sincèrement, les premières heures de jeux sont vraiment excellentes et on prend plaisir dans les batailles entre bourinage et stratégie de bas étage. Stratégie oui, car finalement le jeu nous donne au compte goûte de nouvelles features comme les médailles, sorte de pokéball dans lequel un monstre est enfermé afin de s’en reservir lors des phases de combats.
Après chaque bataille, on se retrouve dans un loby/camp où l’un peu améliorer l’ensemble de ses compétences, ses armes, ses armures, ses potions…
Un point qui ennuie à la longue car on se retape ce passage à chaque fois, avec le temps de chargement qui va avec. De plus, le côté Level up / Exp. est au ras des pâquerettes, limites sans intérêt. Le choix des armes se limite à une ou deux items maximum de temps en temps et quelques potions en sus, pas de quoi fantasmer sur cette fonctionnalité…
L’univers édulcoré de Toriyama, papa de Dragon Ball, fait l’effet d’un pain d’épice trempé dans un bon chocolat chaud auprès d’un feu un soir d’hivers.
Durant l’aventure, chaque personnage rencontré est utilisable dans son équipe et de fait, jouable avec ses propres techniques et son propre super pouvoir. Super pouvoir qui fait d’ailleurs fortement penser à un celle d’un Super Saïyan. Non pardon, c’est carrément pompé sur celle d’un Super Saïyan, pour le coup c’est hyper classe :).
L’accroche visuelle a son petit effet et les différentes phases de gameplay que propose le jeu sont suffisamment enrichies pour qu’on s’accroche une dizaine d’heures en y prenant plaisir.
Dans ce genre de jeu (remix à la Dynaty Warriors), la diversité de l’action est primordiale. Dès lors que ce n’est pas suffisamment bien dosée, on se lasse. Sur Dragon Quest Heroes, cette sensation est arrivée chez moi après dix heures de jeu, ce qui n’est vraiment pas si mal que ça.
L’univers édulcoré de Toriyama, papa de Dragon Ball, fait l’effet d’un pain d’épice trempé dans un bon chocolat chaud auprès d’un feu un soir d’hivers.
Malheureusement, DQH ne (me) donne pas envie d’y revenir. On passe un bon moment certes, mais on reste sur sa fin. Il manque finalement un côté RPG un peu plus poussé et des transitions transparentes entre les combats et le lobby. Je me demande s’il ne me faudrait pas un Dragon Quest version originale.
En définitive, Dragon Quest Heroes est ce que le miel est au roquefort, une bonne surprise mais pas indispensable. Je regrette un peu que l’aspect stratégique ne soit qu’effleuré durant les phases de combats cependant j’en retiens un bon défouloir mais pas bourrin comme pourrait l’être un Dynasty Warriors classique, c’est peut-être dû à la pâte du père Toriyama qui embellit grandement l’univers avec son style coloré. Il reste plaisant à faire, tout du moins durant les 8-10 premières heures de jeux, après malheureusement on tourne un peu en rond…