Quand j’évoque NBA 2K, je me revois face à ma Dreamcast avec le premier épisode en main. Déjà précurseur à cette époque, la simulation de basket-ball de 2K Games sera parvenue en l’espace de quelques épisodes à s’imposer comme LA référence en la matière effaçant même toute résistance (déjà deux ans que NBA Live est sur le banc !). Avec un contenu de plus en plus pléthorique, j’ai tout de même pris mon courage à deux mains en me lançant dans NBA 2K13.
Avec l’arrivée respective de Michael Jordan et des membres du Hall-of-Fame dans 2K11 et 2K12, Visual Concepts ne s’arrête pas en si bon chemin en mettant cette année à disposition des joueurs la Dream Team des JO de Barcelone. Les développeurs auront aussi pensé aux mélomanes en s’associant à Jay-Z qui aura contribué à l’interface, un peu trop bling-bling à mon sens, mais aussi et surtout à la bande originale du jeu. Rassurez-vous, elle n’est pas exclusive à l’artiste. Ne vous attendez pas à du Grégoire pour autant, on pourra compter sur du Eric B & Rakim, Nas, Daft Punk, Justice ou encore miss Rihanna.
Du bon son comme disent les jeunes, qui saura vous mettre en condition soyez-en sur. J’évoquais l’interface, autant les développeurs parviennent à m’épater chaque année, autant je n’arrive pas à comprendre comment des menus peuvent être aussi peu ergonomiques. Le problème est récurrent et est même accompagné cette année de chargements trop nombreux. Passez cela, NBA 2K13 éblouit.
Visual Concepts n’aura pas chômé. Premier changement notable : l’utilisation du stick droit. Une refonte complète qui met de côté la prise de shoot au profit des dribbles. Crossover, stepback ou encore spin, il n’a jamais été aussi simple de dominer (dans une certaine mesure) un adversaire en un-contre-un. L’apprentissage de départ que nécessitait les précédents épisodes est désormais plus accessible et donc moins frustrant pour les nouveaux venus.
Moi qui n’avait pas touché à un 2K depuis plusieurs années, mon premier match fut une véritable baffe. La mise en scène, l’entrée des joueurs, l’intro au match faite à partir de vraies vidéos filmées aux alentours du stade, bref, on sent la passion qui anime les équipes de développement. En l’espace de quelques secondes, je me suis senti littéralement immergé par l’euphorie du public (je jouais à domicile) et, croyez-le ou non, je me suis retrouvé porter par leurs encouragements ! La deuxième baffe n’a pas traîné, dès les premières minutes de jeu en fait. Cet aisance à construire l’action, à monter au panier. 2K Games avait justement communiqué sur le travail réalisé sur les animations. Jusqu’où iront-ils ?! Le plus frappant reste à mes yeux la variété des situations, c’est bien simple, dans chacun de mes matchs, j’ai eu le droit à une variante d’une animation. Que ce soit sur les rebonds, les sorties de balle, où le joueur se jette littéralement pour la sauver, où certains dunks qui sont juste savoureux, difficile d’être lassé devant l’écran.
J’en parlais un peu plus haut, le contenu de 2K13 fait tourner la tête. Passé les menus fastidieux (ou fastueux c’est au choix – cf. Kaamelott), ce sont des heures de jeu qui vous attendent. Le mode « Ma carrière » à lui tout seul vous occupera un bon moment, d’autant que cette année, les joueurs ont la possibilité de faire valoir leurs exigences auprès du General Manager. On regrettera cependant l’arrivée cette année d’une monnaie réelle parallèlement à la virtuelle (Virtual Currency) pour passer les étapes (faire grimper les stats de son joueur, acheter des Signature Skills, etc) plus rapidement, un syndrome qui tend hélas à se multiplier…
C’est indéniable, NBA 2K13 procure un plaisir de jeu unique et justifie de par son contenu son achat au prix fort. Passé les erreurs habituelles liées à l’interface et à un mode de jeu en ligne pas suffisamment maitrisé, cette cuvée 2013 est une valeur sûre dans laquelle il faut investir, pour peu que vous ayez un minimum d’affinité avec la discipline…
Euh .. La réponse à cette question : "NBA 2K13 conserve-t-il son titre de champion ?" est une autre question : "C'est comme pour les médailles des vins, quand ils sont tout seul à concourir, ils sont obligés de gagner ?"
je gardais à l'esprit que la licence NBA Live était encore de la partie mais si on prend sur l'année, tu as raison. Après, bien que NBA 2K13 soit sans rival, il aurait pu (c'était peu probable je te l'accorde) moins briller que son aîné.
LOL, c'est vrai que ça fait 2 ans que les NBA Live sont annulés… sinon, c'est une bonne critique, merci le prépu qui tâche !