Après une première édition l’année dernière plus que satisfaisante, nous avions certaines attentes quant à la seconde. Je vous le dis tout de suite, le Paris Games Week ne s’est pas reposé sur ses lauriers bien au contraire…
Cette année, c’est le hall 3 du parc Paris Expo Porte de Versailles qui a été choisi pour accueillir l’événement, un espace plus grand qui aura tout de même eu du mal à contenir la foule de joueurs. D’ailleurs, il aurait été question dans la journée du samedi de fermer temporairement les portes pour une raison de sécurité car le quota de personne maximum aurait été atteint. Une belle preuve que les jeux vidéo intéressent toujours plus de personnes…
Ces personnes qui se veulent de plus en plus variées, ce fut d’ailleurs l’une des tendances mise en avant par cette édition 2011. De nombreux espaces étaient destinés aux plus jeunes et à leurs parents afin qu’ils puissent partager ensemble ce même loisir. Un vrai régal que de voir tout ces rejetons le sourire jusqu’aux oreilles devant des bornes de jeux…
Passé ce moment d’émotion, nous nous sommes mis en chemin vers le stand Call of Duty : MW3 sur lequel des sessions d’une partie étaient proposées aux joueurs. Tout comme l’année dernière, c’était le mode multijoueurs qui était accessible. L’occasion pour nous d’être rassurés quant à la qualité du titre qui se veut toujours aussi pêchu dans son gameplay et donc à fortiori toujours aussi fun. Suite à ça, nous nous sommes empressés d’aller poser nos petites mimines sur l’objet le plus convoité du salon : la bien nommée PS Vita de Sony.
Et là, BOOM, explosion de rétines ! Il va s’en dire qu’au vu des vidéos déjà diffusées, nous savions tous que la nouvelle console portable de Sony était un monstre de puissance, mais une fois en main, l’étonnement était au rendez-vous. Uncharted : Golden Abyss, Little Deviants, Virtua Tennis 4 : World Tour Edition et Rayman Origins, aucun de ces quatre titres approchés ne m’aura déçu. La grosse claque restant Rayman qui m’a tout simplement subjugué tant par son rendu que par ses phases de gameplay…
La console est bien légère comme on nous le laissait prétendre et ses deux écrans tactiles rajoutent une interactivité non négligeable. J’ai tout de même dû m’y reprendre à deux fois avant de commencer à maitriser le pavé tactile arrière sur Uncharted pour simuler la montée d’une corde par notre bon vieux Nathan Drake. Enfin, la seconde vraie surprise provenait du rendu de Virtua Tennis avec notamment des joueurs superbement modélisés.
Remis de nos émotions, c’était au tour de Prototype 2 qui nous était présenté par le vice-président de Radical Entertainment. Je n’irais pas par quatre chemins, je n’ai pas du tout été emballé par cette suite. Certes, la démo provenait d’une version pré-alpha et oui, il reste encore six mois aux développeurs pour boucler leur travail mais que diable, j’avais l’impression de me retrouver devant un mix d’inFamous (pour certains pouvoirs dont la capacité de planer), de Resident Evil (pour l’histoire du virus) et de GTA pour l’open world. Tout n’est pas noir non plus, le fait d’avoir divisé New York, rebaptisé pour l’occasion New York Zero, semblait sympathique : une zone rouge où le virus a pris le dessus, une zone orange davantage contrôlée et une zone verte, là où il fait bon vivre, en gros. Sans mentionner le visuel qui, aux dires du vice-président, bénéficie pourtant d’un nouveau moteur qui m’a laissé tout bonnement sur ma faim. Rendez-vous dans six mois pour en avoir le cœur net…
Quoi de mieux que de rendre visite à Nathan Drake, sur PS3 cette fois-ci, pour retrouver le sourire. Si je devais remettre un prix au plus beau stand, celui-ci reviendrait à Uncharted 3 : L’Illusion de Drake sans le moindre doute. Les bougres de chez Sony ont eu la brillante (et logique) idée de reproduire le crash d’avion dans le désert. Crash, que nous avions pu entrapercevoir dans une des vidéos du jeu : sièges déchiquetés, train d’atterrissage, réacteurs, sable, etc. La mise en scène était superbe, tout comme le jeu cela va s’en dire qui était jouable en solo comme en multi.
Il n’y avait pas que des jeux au PGW, nous avons pu saluer sur le stand de nos amis de JeuxActu notre Marcus national toujours aussi souriant et enclin à discuter avec ses fans.
De nombreuses animations étaient prévues telle que la reproduction d’un Sonic en glace par un sculpteur dès plus talentueux que je vous invite à regarder sur nos photos.
Difficile de tout vous décrire, le plus simple étant de vous y rendre par vous-même, et pour ceux n’ayant pas les moyens, nos photos sont là pour ça ! Cette seconde édition est grandiose pour notre pays qui peinait à se distinguer face aux autres salons internationaux. Les éditeurs n’ont pas lésiné sur les moyens et ça s’est vu. Des babes plus torrides les unes que les autres, des stands à gogo, des animations, de la compétition avec la coupe du monde des jeux vidéo (ESWC) et une passion commune qui permettra au PGW de revenir l’année prochaine avec une édition encore plus dingue que cette année. C’est tout du moins ce qu’on lui souhaite.
Crédits photos : Ugo Voisin
Merci Airben ;-)